À l’échelle mondiale, les gouvernements dépensent de 400 à 600 milliards de $ américains par an pour que les prix des produits dérivés du pétrole, du gaz et du charbon restent artificiellement bas. L’élimination de ces subventions va entraîner des économies budgétaires importantes qui pourront financer des investissements dans d’autres domaines tels que les services publics, la santé, l’éducation, les infrastructures, et un développement énergétique sobre en carbone.

L’élimination des subventions aux énergies fossiles va entraîner les réductions d’émissions dont le monde a besoin pour faire face aux effets des changements climatiques. Elle  va aussi diminuer la pollution atmosphérique locale.

Certains pays consacrent plus d’argent public à subventionner les énergies fossiles qu’à financer les dépenses de santé et d’éducation. Le subventionnement des énergies fossiles est une politique d’aide sociale inefficace et dispendieuse dans le sens où elle avantage  les consommateurs plus aisés.

Le subventionnement des énergies fossiles ralentit le progrès vers un avenir sobre en carbone et fixe un horizon énergétique à forte intensité d’émissions. La réforme du subventionnement rendra la concurrence plus loyale pour les fournisseurs d’énergies propres et renouvelables.

L’élimination des subventions va contribuer à une réduction de la consommation d’énergie qui, ces dernières années, n’a cessé de croître.